Ose faire des erreurs !
“Les erreurs sont la preuve que tu as essayé”
Je suis une perfectionniste repentie
Je ne sais pas toi, mais moi, je voulais être parfaite, j’espérais qu’on n'ait rien à me reprocher - pour être “certaine” qu’on m’aime encore. Je me disais que si j’avais tort, que je me trompais, c’était fini, fichu, foutu… car je me sentais en échec et ma propre valeur perçue baissait d’autant.
Suis-je la seule ? 😅
Même quand j’ai brisé mon vase pour en faire du Kintsugi - en recollant les morceaux et soulignant les brisures avec de l’or - je voulais le casser “parfaitement”.
Incorrigible je vous dis !
Dans mon processus de reconstruction, j’ai dû - et je dois encore - apprendre à me tromper, m’autoriser à faire des erreurs. Parce qu’on peut apprendre de ses erreurs.
✨ Savais-tu que
En 1879, une invention voyait le jour qui allait révolutionner le quotidien des grandes villes nord-américaines : l’ampoule électrique. Après plus de 700 essais infructueux, l’inventeur et homme d’affaires Thomas Edison voyait son rêve prendre vie : éclairer les maisons à l’aide d’un courant électrique qui passe à travers un simple filament de carbone.
« Je n’ai pas échoué une seule fois. J’ai simplement découvert 10 000 façons qui ne fonctionnent pas. » Thomas Edison
✨ Pas d’erreur mène au déni
Comme je ne pouvais pendant longtemps pas accepter mes faiblesses, mes erreurs, je suis restée longtemps dans le déni des mauvaises croyances et schémas que je reproduisais. Les accepter, en prendre conscience m’a permis de sortir de tout cela et d’entamer un chemin de changement et de croissance
✨ Le perfectionnisme : le pire ennemi de l’artiste
J’avais un gros problème avec ma créativité, je me sentais bloquée. Bêtement parce que j’imaginais devoir faire un dessin, un tableau parfait du premier coup ! “Parce qu’il ne faut pas gâcher le papier”, “Parce que le matériel est cher”, “Parce que tu dois bien savoir le faire”…
La liste des injonctions que je me donnais était longue. Du coup, je ne te dis même pas l’angoisse face à la page blanche !
J’ai dû apprendre qu’il est normal de faire “mal” plein de fois avant de réussir, qu’apprendre c’est se tromper. Que le papier “gâché” fait partie de l’apprentissage. Cela m’a ouvert la voie à l’exploration, à l’expérimentation, au jeu, au “et si ?”. Et si je faisais la composition de telle ou telle manière ? Et si la tache que tu as faite, n’était qu’un Happy Accident dont parlait Bob Ross ? Et si ce “défaut” était justement ce qui faisait tout le charme de la toile ? Qu’il est important de retrouver le plaisir de barboter dans le bac à sable créatif, de renouer avec le plaisir de la sensation et l’enthousiasme de l’enfant, d’éprouver à nouveau de l’émerveillement et de la spontanéité.
Pense aux “Et si” positifs, car tu es tellement habituée aux “et si” négatifs, à faire tourner dans ta tête en boucle tout ce qui pourrait ne pas aller, ne pas fonctionner.
✨ Ne t'inquiète pas trop des erreurs que tu pourrais faire. Après tout, c'est grâce à elles que tu apprendras et progresseras dans ce que tu fais.
✨ Alors ne te laisse pas abattre par les erreurs que tu feras - apprends plutôt comment tirer profit d'elles !
Spoiler Alert: Le processus de résilience n'est pas un processus de guérison dans lequel les choses se font parfaitement ordonnées. Même cela, je voulais le faire "parfaitement" 🙄. INCORRIGIBLE, je te dis ! 😅
Et toi ? Quelle erreur as-tu faite qui s’est révélée être une bonne chose ?
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As-tu déjà mis fin à des désirs de ton cœur par peur des erreurs ?
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Dans quoi ne te lances-tu pas par crainte de te tromper ?
➡️ N'hésite pas à le partager en commentaire.
PS: Découvre le jour où j'ai ruiné ma toile ICI